Sortie de résidence d'Antonin Gougeon-Moisan

Vernissage : 12 décembre, 13h à 17h (performance), 17h-19h (discussion, 5 à 7)

Antonin Gougeon-Moisan (il/lui) est un compositeur et concepteur sonore et vidéo de 32 ans originaire de Montréal. Après des études en Création et production à l’École nationale de théâtre du Canada, il joint le studio Mirari à titre de réalisateur multimédia. Pendant six ans, il participe à la création d’une centaine de projets en arts vivants et crée des installations présentées dans plusieurs pays. Étudiant à la maîtrise en Composition et création sonore, son travail d’artiste-chercheur soutenu par le FRQSC et le CRSH explore la musicalité de la voix parlée, la transmission du savoir en art sonore documentaire et les liens entre mémoire et son. Il remporte en 2025 le Premier Prix du concours JTTP de la Communauté Électroacoustique Canadienne, ainsi que les prix Martin-Gotfrit-Martin-Bartlett pour les pratiques électroacoustiques en direct et Prix Yves-Gigon pour l’œuvre la plus outrageusement insolite, en collaboration avec Emanuel Brie. À travers ses créations, il tisse un dialogue sensible entre mots, images et textures sonores, donnant naissance à des œuvres immersives et évocatrices.

Dans le cadre de son projet de recherche-création à la maîtrise en composition et création sonore à l’UdeM, Antonin Gougeon-Moisan présente une installation-performance s’articulant autour de la numérisation d’archives sur bandes magnétiques issues du fonds d’archives Maryvonne Kendergi, conservé par l’UdeM. 

Au terme d’une résidence de création du 1er au 11 décembre, il convie le public à venir écouter avec lui des bandes sur lesquelles nul ne sait ce qui s’y trouve entre 13h et 17h le 12 décembre. Dans une ambiance feutrée, il s’affairera à la manipulation délicate des documents fragiles, à leur préservation et à leur écoute, le tout dans un but de pérennisation du savoir et de création de matériaux sonores nouveaux. Il tentera ainsi de remonter à la source de la pratique électroacoustique par l’échantillonnage et la dispersion du sens premier du son. Parallèlement à son travail monastique, le public sera enveloppé par une ambiance musicale immersive créée à partir d’archives mettant de l’avant la voix humaine. Au terme de cet exercice d’écoute collective se tiendra un 5 à 7 qui permettra aux visiteur·euse·s d’échanger sur les mots qu’ils auront entendus, les thèmes qui s’en dégagent et leur lien avec la notion de mémoire collective.

Ce projet est rendu possible grâce au soutien financier du Conseil de recherches en sciences humaines du Canada et du Fonds de recherche du Québec - Société et culture - https://doi.org/10.69777/372461

Antonin tient aussi à remercier pour leur apport précieux :

• Éléonore Aubut-Robitaille, archiviste ;
• Myriam Boucher, professeure à la Faculté de musique de l’UdeM ;
• Le Laboratoire formes·ondes ;
• Jean-Michel Dumas, responsable multimédia et TI de la Faculté de musique de l'UdeM ;
• Émile Gingras Therrien, technicien en soutien d’équipement multimédia à la Faculté de musique de l'UdeM ;
• Guillaume Boutard et Annaëlle Winand, professeur·e·s à l’École de bibliothéconomie et des sciences de l’information de l’UdeM ;
• Christiane Melançon, bibliothécaire de la Faculté de musique de l’UdeM ;
• André Habib, professeur au Département d’histoire de l’art, de cinéma et des médias audiovisuels de l’UdeM.