Débute à 
Centre d'essai
2332, boulevard Édouard-Montpetit
Montréal (QC) Canada  H3T 1J4

Les plaies brûlaient comme des soleils, et la mort déposa ses oeufs dans la blessure
Un texte de de Frederico Garcia Lorca, mise en scène de L. G. Rivera Valerdi

Vendredi 10 février à 20h
Samedi 11 février à 20h
Dimanche 12 février à 14h

Centre d'essai
Centre étudiant / Pavillon J.-A.-DeSève
2332 boul. Édouard-Montpetit, 6e étage
Métro Édouard-Montpetit ou autobus 51


Résumé
Au début du XXe siècle, dans un village espagnol particulièrement traditionnaliste, la vie de la famille Benavides Alba se voit bouleversée par le décès du père. La mère, Bernarda Alba, impose alors à ses cinq filles, en âge de se marier, une coutume héritée de son grand-père : elles devront toutes garder le deuil pendant huit ans, période durant laquelle elle ne pourront pas prendre époux. Leur demeure devient ainsi une prison pour ces femmes qui voient réprimées leur passion, leur sensualité, et comprennent vite que leur jeunesse leur échappera, que les libertés auxquelles elles aspiraient sont perdues à jamais.

Seule la fille aînée pourra bientôt quitter la maison familiale, grâce à son mariage arrangé avec Pepé le Romano, le plus beau garçon des environs, qui ne semble s'intéresser qu'aux richesses dont elle hérite. Or, dans cette famille, elle n'est pas la seule à convoiter l'amour du beau jeune homme, à rêver de sortir de cette maison qui les étouffe, à désirer être aimée.



Mise en scène
Metteure en scène et auteure dramatique mexicaine, Lillian G. Rivera Valerdi possède un baccalauréat en mise en scène de la Benemérita Universidad Autónoma de Puebla. Elle vient de compléter, à l'École supérieure de théâtre de l'UQAM, une maîtrise en mise en scène portant sur la théorie du contrepoint, appliquée à la composition gestuelle de l'acteur, ainsi qu'au discours scénique. Elle a dirigé et présenté, au Mexique et au Canada, des spectacles à caractère absurde ou réaliste, surtout à partir de textes de divers auteurs latino-américains contemporains. Au nombre de ces productions : Bony and Kin et Margie de Carlos Canales, Mañana veremos de Gonzalo Hernández Sanjorge, et Nuestra Señora de las Nubes de Arístides Vargas. Elle a aussi mis en scène des monologues : Un paseo encantador de Nini Marshall, Se formó la rumba de Carlos Canales, La Niña Bien, inspiré des articles de Guadalupe Loeza et Les Dires du condamné, de Martin Mercier. Autant d'expériences qui lui ont permis de perfectionner sa technique de direction dacteurs. Passionnée de création, de musicalité et de corporalité, elle a aussi créé des spectacles à caractère gestuel comme Fuite contre fuite, ou de variétés, comme México Afuera (théâtre, musique, chanson). Elle collabore également aux activités du Centre de création scénique, où elle enseigne le jeu théâtral, en plus de réaliser des mises en scène sur commande. La Maison de Bernarda Alba est sa première mise en scène pour le TUM.

 

Crédits

Mise en scène, Costumes et conception sonore : L. G. Rivera Valerdi
Assistance à la mise en scène : Catherine Daoust-Pichette
Assistance à la production : Lydia Desjardins-Duchesne
Scénographie : Sylvianne Binette
Assistance aux costumes : Christine Deniger
Régie d'éclairages : Catherine Sabourin
Régie de son : Jérémie Dalpé

Théâtre : La maison de Bernarda Alba
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