En fait de Renaissance, c’est plutôt sa forme tardive – le maniérisme – qui se diffuse dans l’Europe entière, de 1530 à 1620 environ. Cette expansion générale de la «maniera» (le style) des grands artistes italiens n’est pourtant pas homogène, variant selon les particularismes régionaux. Dans cette Renaissance européenne dominée par quelques figures emblématiques dont Dürer et Le Gréco, la France et l’Espagne sont sans doute les pays qui s’ouvrent le plus largement aux influences italiennes ; mais c’est la France qui développe le foyefr le plus fécond et le plus original avec l’École de Fontainebleau notamment.
Parmi les autres pays européens, les régions les plus sensibles à la Réforme sont aussi les plus réservées à l’égard de l’influence italienne : c’est là que certains artistes locaux offrent des interprétations de la leçon italienne au retour de leur voyage en Italie, mais la tradition gothique y restera forte, parfois jusqu’à l’éclosion de l’art baroque.
BLOC 1
Les lundis 5, 12, 19 mars
L’ouverture aux influences italiennes : la France et l’Espagne
BLOC 2
Les lundis 26 mars, 2 et 16 avril
La Renaissance en Europe du nord et dans les pays germaniques
Armelle Wolff, Licence en histoire de l’art et archéologie (Tours), diplôme de l’École du Louvre ; historienne de l’art ; accompagnatrice de voyages culturels.