Si l’art de Michelangelo Merisi, dit Caravage (1571-1610), a pu être mal compris, voire dénigré, il a cependant bénéficié d’une reconnaissance du vivant même de l’artiste par de puissants protecteurs, et il a en outre influé de façon fondamentale sur le cours de la peinture européenne.
Cette série vous propose de revenir sur ce que la peinture de Caravage a eu de révolutionnaire, et d’éclairer comment elle s’est paradoxalement retrouvée en parfaite adéquation avec la spiritualité nouvelle véhiculée par la Contre-Réforme catholique. La portée de ses audaces picturales (attachement à un réalisme parfois cru, utilisation dramatique de la lumière) se mesure mieux encore à l’écho qu’elles ont eu dans les œuvres des grands peintres du 17e siècle et au-delà.
Conférencière :
Armelle Wolff est historienne de l’art, diplômée de l’Université de Tours et de l’École du Louvre à Paris, conférencière indépendante en histoire de l’art et en patrimoine architectural (Archimuse : https://armellewolff.wixsite.com/archimusemtl). En 2018, elle a conçu un site Internet voué à l’architecture Art déco de Montréal (https://montrealartdeco.wixsite.com/artdeco).