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Information et billets

Prix: 29,00$ (rabais disponibles)
535 avenue Viger Est
(QC) Canada

Les violences et les guerres qui fracturent notre monde ne cessent de contrarier les philosophies politiques qui ont placé la confiance dans la raison, la liberté, la culture et l’éducation. Aujourd’hui, nombreux sont ceux qui pensent que les principes du libéralisme politique qui ont façonné le monde international de l’après-guerre sont en train de s’écrouler. L’évolution de notre histoire depuis au moins 1945 permet de dire que la force morale que nous avons réussi à donner à la paix a été parallèle à son affaiblissement sur le plan politique : la paix n’arrive pas à être une force de proposition politique, principalement dans le domaine des relations internationales. C’est même notre capacité collective à tirer les leçons des monstruosités du 20e siècle qui est désormais en cause, tant se sont multiplié les conflits, les violences et les camps de réfugiés. Ces guerres qui abîment des vies à travers le monde ne témoignent pas seulement de l’impossibilité d’une paix durable, mais de la résistance des hommes à vouloir et coconstruire la paix. Elles posent la terrible question de savoir s’il n’y a pas une rationalité de la guerre, une raison qui rend la violence et la guerre intéressantes pour les hommes et les États.

Cette conférence veut aborder cette question à travers l’œuvre de Dostoïevski, non pas pour formuler des réponses, mais pour comprendre pourquoi la politique, le pouvoir et les relations internationales en particulier sont des lieux d’un déploiement continu de la violence, du conflit et de la guerre. Comprendre la guerre pour espérer la paix.

Conférencier :

Amadou Sadjo Barry, Ph. D., est professeur de philosophie au Cégep de Saint-Hyacinthe. Il est titulaire d’un baccalauréat en philosophie et politique de l’Université de Montréal. Après avoir rédigé un mémoire de maîtrise consacré à la philosophie morale de Kant, il a entrepris des études de troisième cycle en éthique des relations internationales. Il s’est spécialisé dans les questions liées à la justice globale, la politique étrangère et les politiques du développement. Il publie souvent des textes d’opinion (Le Devoir, La Presse +, HuffPost Québec, Le Soleil) consacrés au commentaire de l’actualité nationale et internationale.  

Un monde abimé. Penser la guerre avec Dostoïevski