Au Québec, on constate que les membres des communautés ethnoculturelles consultent peu ou pas pour des difficultés personnelles ou des enjeux pouvant fragiliser leur santé mentale.
Plusieurs raisons peuvent être avancées pour comprendre cette situation. Des tabous persistent au sein de certaines communautés concernant la santé mentale.
Plusieurs peuvent vivre de la peur ou de la honte à l’idée d’exposer leurs problèmes ou leur détresse. Aussi, il est reconnu qu’aux barrières culturelles viennent se greffer des barrières systémiques (Arsenault, 2019 ; Kirmayer, 2007). Le manque d’information et la difficulté d’accès aux services appropriés, l'accueil insuffisamment adapté dû au manque de connaissances et de sensibilité culturelle des intervenant.e.s ou professionnel.le.s dans les domaines de la santé, des services sociaux, des milieux communautaires et de l’éducation
(INSPQ, 2015 ; Garneau, 2019).
Public cible :
Cette formation s’adresse aux psychologues et aux étudiants en psychologie de l’UdeM. Elle peut être également servir à toutes les personnes oeuvrant en santé mentale : psychologues, ergothérapeutes, psychothérapeutes, conseiller.e.s, infirmier.e.s, médecins, travailleurs sociaux, psychoéducateur.trice.s, sexologues, intervenant.e.s communautaires, etc. Cette formation offre une base en compétence culturelle qu’il est possible d’adapter à son champ de pratique.
Thématiques abordées :
- Culture – Immigration et santé mentale
- Origine et fondements de l’approche transculturelle
- Outils cliniques (dispositif transculturel, objets actifs transculturels, images, interprètes médiateurs culturels, etc.)
- Vignettes cliniques tirées de l'expérience pratique concrète.