La plupart des bactéries présentes dans l'environnement sont attachées aux surfaces au sein de communautés multicellulaires appelées biofilms. Il est donc essentiel pour les bactéries de percevoir leur contact avec une surface et de synthétiser des bioadhésifs compatibles. J'expliquerai comment la bactérie Caulobacter crescentus détecte son contact avec une surface et synthétise un puissant bioadhésif nanoscopique appelé 'holdfast'. J'expliquerai comment Caulobacter utilise des fibres nanoscopiques et dynamiques appelées pili pour détecter leur contact avec une surface. Je parlerai également de notre utilisation de la microscopie à force atomique (AFM) et du suivi de particules 3D à haute résolution pour étudier les propriétés biophysiques du holdfast. Étant donné que le holdfast présente une force d'adhésion supérieure à celle des adhésifs commerciaux, qu'il se lie à divers matériaux et qu'il s’attache à des surfaces humides, ce qui représente un défi pour les adhésifs commerciaux, il constitue un excellent prototype pour la mise au point de bioadhésifs performants et durables.
Most bacteria in the environment are attached to surfaces in multicellular communities called biofilms. It is therefore critical for bacteria to recognize surface contact and synthesize compatible bioadhesives. I will discuss how the bacterium Caulobacter crescentus senses contact with a surface and synthesizes a strong bioadhesive called the holdfast as a result. I will discuss how Caulobacter uses thin dynamic fibers called pili to sense surface contact. I will also discuss our use of atomic force microscopy (AFM) and high-resolution 3D particle tracking to study the biophysical properties of the bioadhesive holdfast. Since the holdfast exhibits a force of adhesion that is stronger than commercial adhesives, binds to a diversity of materials, and exhibits these properties on wet surfaces that are a challenge for commercial adhesives, it provides a prototype for developing performing and sustainable bioadhesives.