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Information et billets

Prix: 21 $ à 40 $
(QC) Canada

Taïwan figure parmi les rares endroits du monde où un conflit d’ampleur mondiale peut survenir à tout instant. Considérée par Beijing comme une forteresse maritime bloquant son expansion dans l’Indo-Pacifique, l’île de 36 000 km2 et de 23,5 millions d’habitants est devenue au fil des ans un enjeu géopolitique au centre des rivalités opposant les États-Unis, le Japon et la Chine continentale. Car si cette dernière venait à s’emparer de Taïwan, elle contrôlerait le détroit par lequel passe l’une des routes maritimes de la mondialisation. Une position difficilement admissible pour Washington, Tokyo et les puissances du monde occidental. Plus largement, Taïwan est aussi une ligne de fracture entre les régimes autoritaires – voire dictatoriaux – et les démocraties, ces dernières reposant sur l’État de droit libéral. Au-delà de la crise entre les deux Chine, l’île est aussi devenue un pivot géoéconomique incontournable dans le secteur des industries de pointe parmi les plus stratégiques de l’économie mondiale, notamment la conception et la fabrication des semi-conducteurs.

Cette série de conférences vise à saisir les enjeux géopolitiques qui se jouent autour de l’île de Taïwan en explorant les spécificités historiques, politiques, culturelles et économiques de la République de Chine.

Conférencier :

Éric Mottet est professeur à l’Université Catholique de Lille, codirecteur de l’Observatoire géopolitique de l’Indo-Pacifique de l’Institut de Relations internationales et stratégiques (IRIS, Paris) ainsi que directeur adjoint du Conseil québécois d’études géopolitiques (CQEG) de l’Université Laval. Spécialiste de l’Asie du Sud-Est et de l’Est, ses travaux portent sur les relations internationales, la géopolitique, la géoéconomie et les questions de sécurité de cette région en lien avec la mondialisation, les processus d’intégration régionale et leurs modèles de gouvernance et de régulation. Auteur de nombreux articles et ouvrages, il intervient régulièrement dans les médias.

Taïwan, l’autre Chine