Le conseil général de la CEQ et l'arrimage de l'éducation à la souveraineté du Québec, 1990-1995
Sous la direction de recherche de Maurice Tardif et la co-direction de Jean-François Cardin
Résumé
Cette recherche s’efforce de poser des jalons d’une première histoire critique du syndicalisme des enseignants à construire dans son rapport à l’histoire de l’éducation.
Dans un premier temps, la thèse aborde le fait que le syndicalisme enseignant québécois est un objet historique inachevé et inabouti. Elle tente de répondre à ce lien problématique entre historiographie et histoire. Puis, elle propose de nouveaux jalons pour une étude critique de cette histoire, notamment sur l’échec de la première tentative d’arrimage syndical de l’éducation à la souveraineté du Québec de 1977 à 1984.
Puis, dans un second temps, à partir d’archives syndicales – les procès-verbaux des réunions des délégués syndicaux au Conseil général de la CEQ –, notre étude historique porte sur le second arrimage de l’éducation de 1990 à 1995 fait par la Centrale à la conquête de la souveraineté du Québec, et particulièrement le rôle que joua le Conseil général des délégués syndicaux quant à la définition de quatre positions : 1) la question de la déconfessionnalisation, puis de la laïcité du système éducatif québécois ; 2) l’élaboration de la politique d’éducation interculturelle ; 3) les enjeux politiques et stratégiques autour de la définition de la souveraineté du Québec ; 4) le tournant participatif et la proposition d’une réforme globale de l’éducation au Québec.
Enfin, cette recherche historique amène à décrire les mémoires syndicales enseignantes qui font de la CEQ une centrale syndicale si particulière dans l’histoire du mouvement ouvrier québécois.
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Id 941 3515 3896
Mot de passe 655605