L’ouverture du Japon en 1868 a révélé aux artistes occidentaux un art original et raffiné issu d’une esthétique radicalement différente de celle qui leur était enseignée depuis des siècles. Véritable choc esthétique, le japonisme marque un tournant décisif dans les arts du XIXe siècle. À travers des exemples précis, nous verrons comment les peintres les plus novateurs (Vincent Van Gogh, Edgar Degas, Henri de Toulouse-Lautrec…) furent sensibles au raffinement d’un art qui répondait à leurs aspirations. Nous découvrirons également comment ces peintres ont parfaitement bien réussi à assimiler l’art japonais ― par des emprunts subtils et audacieux ― conduisant à une hybridation sans précédent entre l’art européen et l’art japonais.
Amel Ferhat, maîtrise en histoire de l’art, Paris I Sorbonne; historienne de l’art et accompagnatrice de voyages culturels, conférencière indépendante pour le Club de l’Art.
