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Prix des libraires du Québec, Grand Prix du livre de Montréal, Prix littéraire France-Québec, Prix du Club des irrésistibles des Bibliothèques de Montréal… Anaïs Barbeau-Lavalette était loin de se douter que La femme qui fuit (Marchand de feuilles, 2015) connaîtrait une telle reconnaissance et serait à l’étude dans plusieurs écoles secondaires et cégeps.

C’est d’abord la colère qui a motivé la petite-fille de Suzanne Meloche, poète et peintre très proche du groupe automatiste, à écrire ce livre. Comment sa grand-mère en est-elle venue, au nom de la liberté, à laisser son mari (le peintre Marcel Barbeau, signataire du Refus global) et à abandonner ses deux enfants en bas-âge au début des années 1950? Dans ce besoin de comprendre et éventuellement de réparer, elle s’est mise à écrire sur cette femme qui représentait un mystère. Reste que La femme qui fuit est un roman. L’autrice s’est donné la liberté de réinventer sa grand-mère, en lui prêtant des mots, des sensations, des gestes, pour en faire une femme vivante, charnelle, incarnée. Une femme complète, complexe, pas nécessairement saisissable, mais enracinée. œuvre marquante de notre décennie, ce roman était appelé à franchir la frontière de la page à la scène.

Au cours de cet entretien, animé par Lorraine Pintal sur la scène du TNM, Anaïs Barbeau-Lavalette, femme engagée, nous parlera de son parcours d’artiste, à travers les mots et l’œil de sa caméra.

Anaïs Barbeau-Lavalette, la femme qui poursuit…