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Le programme de recherche, relativement peu connu ici, appelé sémiotique computationnelle a deux orientations interreliées, mais radicalement différentes.

Une première, commencée dans les années 50 prend ses origines dans la recherche sur les systèmes de contrôle automatique, mais qui, vers les années 1970, se transforme lentement en recherche sur des agents intelligents autonomes. Ces recherches ont ancré leur modélisation formelle dans les mathématiques (algèbres non linéaires, statistiques, système dynamique, topologie, automates, etc.). Et contrairement à l’intelligence artificielle classique qui trouvait sa modélisation conceptuelle en sciences cognitives, ce courant trouvait sa modélisation conceptuelle dans une philosophie de la logique au sens peircien du terme c'est-à-dire dans une sémiotique de type pragmatique. Ce courant prit aussi le nom de sémiotique computationnelle. Il vise essentiellement à comprendre la computationnalité comme un système sémiotique complexe.

Mais depuis une vingtaine d'années, plus particulièrement sous l'influence des humanités numériques, a émergé un autre courant appelé aussi sémiotique computationnelle. Celui-ci inversa la relation. Il visa avant tout à modéliser computationnellement des artefacts sémiotiques.

Biographie

Jean Guy Meunier est professeur associé au département de philosophie, codirecteur du Lanci, accrédité au programme doctoral d’informatique cognitive. Il est membre de l’Institut des Sciences Cognitives de l'UQAM. Membre de L’Académie Internationale de Philosophie des Sciences. (Bruxelles). Il effectue des recherches en analyse de textes assistée par ordinateur depuis les années 1968. Il est reconnu comme un des pionniers des Humanités Numériques. Il publiera à l’automne un livre chez Bloomburry (Londres) : Computational Semiotics.

Sémiotique computationnelle : sémiotique de la computation ou la computation en sémiotique