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Prix: Entrée libre
Salle 1374
1420, boulevard Mont-Royal
Montréal (QC) Canada  H2V 4P3

Conférence présentée par Véronique Dupéré

Conférencière
Avant son entrée en fonction comme professeure adjointe à l’École de psychoéducation de l’Université de Montréal en 2011, Véronique Dupéré a réalisé un stage post-doctoral financé par les Instituts de recherche en santé du Canada (IRSC), en partenariat avec l'Agence de santé publique du Canada, l'Institut de la santé publique et des populations des IRSC et l'Institut du développement et de la santé des enfants et des adolescents des IRSC.

Ce stage a été réalisé à l’Université Tufts, sous la direction de Tama Leventhal. Ses intérêts en recherche portent sur l’impact des caractéristiques économiques et sociales du quartier de résidence sur différents aspects du développement à l’adolescence, incluant la santé mentale, les comportements à risque, et le cheminement scolaire.

Résumé
Les adolescents qui habitent un quartier défavorisé sont plus susceptibles de présenter des problèmes de santé mentale, comparativement à leurs pairs évoluant dans des quartiers plus favorisés. La mobilité résidentielle représente une façon d’améliorer les conditions de vie du quartier, et, potentiellement, la santé mentale des jeunes de milieux défavorisés. Toutefois, l’impact de la mobilité résidentielle est susceptible de dépendre des circonstances générales entourant le changement de quartier. Les résultats de deux études se penchant sur cette question sont présentés.

Les données proviennent du programme expérimental Moving to Opportunity (MTO), un programme implanté dans 5 grandes villes américaines et offrant la possibilité à des résidents de logements sociaux situés dans des quartiers très défavorisés de se relocaliser dans des quartiers plus favorisé, et du Project on Human Development in Chicago Neighborhoods (PHDCN), une étude combinant un suivi longitudinal de cohortes d’adolescents et des données d’enquêtes communautaires sur leur quartier.

Les résultats montrent que l’impact de la mobilité résidentielle dépend de facteurs tels que la durée de résidence dans le nouveau quartier, ainsi que le type de déménagement, à l’intérieur de la ville ou vers la banlieue. Le rôle de facteurs institutionnels tels que la qualité du milieu scolaire est également abordé.

Ce séminaire est organisé par l'Institut de recherche en santé publique de l'Université de Montréal.

Quartier de résidence, mobilité résidentielle et ajustement à l’adolescence
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