Modèles de plasmons poles au sein d'une nouvelle approche à la méthode GW
Vincent Gosselin, département de physique, UdeM
candidat au PhD (groupe de Michel Côté)
résumé:
Parmi les nombreuses méthodes de calculs ab initio, la Théorie de la Fonctionelle de la Densité (DFT) a connu un énorme succès au cours des dernières décennies. Son élégante simplicité et, dans bien des cas, son exactitude en font une méthode de choix dans l'étude de structures électroniques des matériaux. Par contre, plusieurs champs d'intérêt nécessitent le recours à des méthodes plus lourdes d'un point de vue numérique afin d'obtenir un accord quantitatif entre théorie et expérience. Par ailleurs, l'approximation GW permet de s'affranchir du cadre de l'état fondamental dans lequel la DFT est développée et d'étudier le comportement dynamique des électrons dans les matériaux. Un certain nombre de goulots d'étranglement sont toutefois contraignants quant à son application à des systèmes complexes.
Au cours de cette présentation, j'exposerai, dans un premier temps, des cas pour lesquelles l'application de la DFT s'avère insuffisante pour l'étude de certains phénomènes physique et, dans un deuxième temps, les principales embûches liées à l'utilisation de la méthode GW et des solutions qui ont été implémentées au sein du programme ABINIT. Une attention particulière sera portée à la modélisation de la dépendance en fréquence du potentiel écranté par l'utilisation de modèle de plasmons pôles.
Cette conférence est présentée par le RQMP Versant Nord du Département de physique de l'Université de Montréal et de Génie physique de la Polytechnique.