Dans une ambiance conviviale, les Mardis midi (M&m) offrent aux étudiants, professeurs et professionnels l’occasion de se réunir pour discuter des enjeux de la recherche et des avancées dans le domaine des sciences infirmières.
Résumé: La définition du concept de Qualité de vie selon des aînés demeure toujours inexistante au Québec, malgré qu’on évoque ce concept pour justifier des programmes et services dédiés aux aînés. Cette étude développée dans le cadre d’une thèse de doctorat en bioéthique détient l’objectif de définir la qualité de vie selon la perception des aînés vivant à domicile avec incapacité. Selon l’approche phénoménologique, au cours des entretiens semi-dirigés réalisés auprès de 35 aînés âgés de 82 ans x, vivant à domicile avec incapacité, la qualité de vie a été définie au moyen de huit concepts récurrents. L’approche par la capabilité, plus précisément – la « liberté d’accomplissement » – initiée par Amartya Sen a servi de cadre de référence.
Dans cette étude, la majorité des aînés perçoivent avoir une telle liberté, alors que d’autres ont émis des conditions ou l’ont manifestement niée. Cette étude a été bonifiée par l’approche systémique où nous postulons que la qualité de vie est tributaire d’un engagement/responsabilité reposant sur l’apport de quatre acteurs clés nommé : la contribution quadripartite à la qualité de vie, qui repose sur l’apport : de l’aîné qui soutient sa qualité de vie, celui de l’entourage aidant, de la communauté et de l’État/la société. Finalement, puisque « tout ne se dit pas directement », cinq « dits explicites » issus de la qualité de vie qui sont : solitude, paternalisme, vivre à risque, négligence et suicide ont donné lieu à une interprétation en « non-dits implicites » dénotant des compromis et des paradoxes.
Conférencière: Ginette Brulotte, M. A., étudiante doctorat, Programme : sciences humaines appliquées, option bioéthique, Université de Montréal
Biographie: Ginette Brulotte complète des études de 3e cycle en bioéthique au département des sciences humaines appliquées, à l’Université de Montréal. Détentrice d’une M. A. en communication sociale de l’UQÀM, elle a été chargée de cours à l’UdeM et directrice générale d’un organisme œuvrant auprès des familles et des personnes atteintes de la maladie d’Alzheimer.