Conférence organisée par le Groupe de théologies africaines subsahariennes (GTAS) avec Ignace Ndongala Maduku, professeur invité à la Faculté de théologie et de sciences des religions de l’Université de Montréal.
Résumé : En définissant la théologie comme « une réflexion à partir de l’expérience vécue […] un travail de déchiffrage du sens de la Révélation dans le contexte historique où nous prenons conscience de nous-mêmes et de notre situation dans le monde » [1], J.-M. Ela a largement contribué au développement d’une théologie de libération africaine. La radicalité un peu provocante de ses réflexions donne aux questions théologiques une réponse courageuse qui déborde le domaine ecclésial et touche aussi aux questions de société. Ma contribution dégage de l’œuvre théologique de J.-M. Ela les outils et instruments opératoires, cadres d’intelligibilité, grilles de lecture de sa théologie de la libération.
Invité : Ignace Ndongala Maduku est professeur de théologie pratique à la Faculté de théologie et de sciences des religions. Il s’intéresse particulièrement à l’œuvre de Jean-Marc Ela (1936-2008) pour laquelle il a consacré un article publié dans la Nouvelle revue théologique en 2009.
[1] J.M. Ela, Le cri de l’homme africain. Questions aux chrétiens et aux Eglises d’Afrique (Paris: L’Harmattan, 1980), 40-41, cité par Messina, op. cit., 152.