à 
Prix: Entrée libre
Local C-2059
3150, rue Jean-Brillant
Montréal (QC) Canada  H3T 1N8

Conférencier : Rémi Boivin

Rémi Boivin est professeur adjoint à l'École de criminologie de l'Université de Montréal et chercheur régulier au CICC. Ses travaux de recherche portent sur l'analyse de la criminalité et l'intervention policière.

Résumé

Les caméras corporelles permettant d’enregistrer le déroulement d’interventions font partie de l’équipement d’un nombre grandissant de policiers. Les observateurs favorables à ce dispositif n’y voient que des avantages : plus grande transparence envers le public, diminution des inconduites policières, amélioration de la collaboration de certains citoyens lors des interventions, etc. Ces promesses ne sont toutefois appuyées que par un petit nombre d’études empiriques dont les résultats sont parfois mitigés. Après une brève revue de la littérature sur le sujet, les résultats de deux expériences québécoises récentes seront présentés. La première portait sur l’impact de la présentation de séquences vidéo d’interventions sur l’opinion générale envers la police. La seconde visait à explorer l’existence d’un biais lié au point de vue subjectif de la caméra corporelle parmi des échantillons de répondants « ordinaires » et de candidats à la profession policière.

Information

Conférence présentée par le Centre international de criminologie comparée

La police devrait-elle diffuser les images filmées par ses caméras corporelles?
Consulté 390 fois