Les sciences humaines sont-elles efficaces? Les 18 et 19 septembre 2015, le colloque Repenser le politique à travers des imaginaires dispersés se consacre à la question de l’efficacité des sciences humaines dans des contextes géopolitiques différents.
« Qu’ont à dire les littéraires au sujet du monde politique actuel ? C’est l’essence même de ce colloque », précise Simon Harel, co-organisateur et professeur au Département de littératures et de langues du monde à l’UdeM. Cet exercice de repenser le politique à travers des imaginaires dispersés pose le problème du politique à partir de la perspective d’une récupération de la mémoire traumatique, des constructions de la différence, de l’écriture migrante, des cultures autochtones, des politiques de la communauté et de l’espace, de l’exil, des traces du sacré, de la théorie de la mondialisation et de la notion de récit de soi en résistance.
Le colloque soulignera aussi le partenariat récent entre trois laboratoires de recherche :
- Laboratoire sur les récits du soi mobile (Université de Montréal)
- SenseLab (Université Concordia) : exploration de la pensée en mouvement
- Centre Phantasma (Université Babes-Bolyai, Roumanie) : structures de l’imaginaire
À noter que la conférence de clôture, La diaspora des morts , sera donnée par Catherine Mavrikakis, écrivaine et professeure au Département des littératures de langue française de l’Université de Montréal.
