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(QC) Canada

« À New York, tout le monde parle anglais avec un accent », disait le cinéaste Louis Malle. Métropole par excellence, point d’entrée de l’Amérique et de tous les possibles, cette ville multiforme, si loin et si proche de nous, cache entre ses gratte-ciel et le long de son quadrillage urbain un creuset littéraire et artistique d’une grande richesse et diversité.

Cette conférence examine la situation de la peinture, à New York, à partir de la fin des années 1940 jusqu’au milieu des années 1960. Le fait que beaucoup de noms de peintres de la New York School soient passés à l’histoire (on pense entre autres à Jackson Pollock, Barnett Newman et Frank Stella) témoigne de la prééminence que devait atteindre, sur la scène internationale, la production des artistes de cette période. Cette situation hégémonique est bien sûr attribuable à plusieurs facteurs qui dépassent largement les enjeux artistiques du temps. Nous examinerons les défis esthétiques et les résonances idéologiques d’une peinture qui, bien que réduite à ses plus simples moyens, n’en était pas moins ambitieuse dans ses visées et dans ses formats. 

Invitée : Nicole Dubreuil, Ph. D. (esthétique) (Paris X Nanterre), professeure titulaire au Département d’histoire de l’art et d’études cinématographiques de l’Université de Montréal ; membre de l’équipe de rédaction de la revue RACAR.

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New York détrône Paris ! La peinture américaine après la Deuxième Guerre mondiale
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