Siècle de contradictions, le Cinquecento aboutit à des réformes religieuses et politiques qui font suite à la vague de protestantisme envahissant alors l’Europe. Le concile de Trente (1545-1563) impose des réformes décisives pour la création artistique. La Contre-Réforme prône alors un art accessible à tous, l’art d’une nouvelle expression spirituelle basée sur une iconographie reformulée (Vasari, Sangallo le Jeune, Carlo Maderno).
Parallèlement, l’art profane propose une culture d’une élégance raffinée dont l’axe principal de développement sera la Vénétie. Ainsi, Rome repense et modèle ses églises, et Venise éblouit par ses villas palladiennes et sa peinture lumineuse (Titien, Véronèse, Caravage).
Invitée : Suzel Perrotte, M.A. (pédagogie des arts) (Montréal), historienne de l’art, conférencière et accompagnatrice de voyages culturels à l’étranger.