Entre 1928 et 1959, Hemingway a passé 22 ans à Cuba. Au début, c’est la pêche et la mer qui l’y attirent, mais par la suite, il crée un lien singulier et intense avec La Havane. Une marina, un concours de pêche, un cocktail – le célèbre Daiquiri Hemingway ou Papa Doble – portent d’ailleurs toujours son nom.
En quoi l’île et les Cubains ont-ils marqué l’œuvre d’Hemingway ? Comment Hemingway a-t-il marqué Cuba et les Havanais ? L’auteur a vécu plus de la moitié de sa vie active d’écrivain à La Havane, qui a avivé son écriture. Pensons à son classique Le vieil homme et la mer, ainsi qu’à Pour qui sonne le glas, Au-delà du fleuve et sous les arbres, Paris est une fête et Îles à la dérive. En juillet 1960, l’écrivain abandonne La Havane et quitte définitivement Cuba. Usé, impuissant, diabétique, maniacodépressif, Hemingway est déjà engagé profondément dans ce couloir qui le mène au suicide, un an plus tard, le 2 juillet 1961.
Invité : Jean Fugère, M.A. lettres allemandes et linguistique (Albert-Ludwigs Universität, Allemagne) ; chroniqueur littéraire à la radio de Radio-Canada. Auteur, entre autres, de « Don Juan de La Havane, Pedro Juan Gutiérrez », L’actualité, février 2004 ; « Le mystère Padura », L’actualité, novembre 2006.
Lecteur : Stéphane Brulotte, diplômé de l’École nationale de théâtre, comédien, auteur et metteur en scène. Il a écrit et mis en scène Dans l’ombre d’Hemingway.
Dans l’ombre d’Hemingway à l’affiche chez DUCEPPE du 26 octobre au 3 décembre 2011
