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Prix: Entrée libre
Salle Y-115
2900, chemin de la Tour
Montréal (QC) Canada  H3T 1J6

Titre : Luminescence de complexes d8 : effet des métaux, des ligands et de deutération.
Endroit : Pavillon Roger-Gaudry, salle Y-115 à 11 h 30.

Cette conférence sera prononcée par Madame Stéphanie Poirier, étudiante au doctorat, du laboratoire de Christian Reber, professeur au Département de chimie de l'Université de Montréal.

Résumé : Les complexes plan-carré de nickel(II), palladium(II) et platine(II) présentent des propriétés de luminescence intéressantes, enrichies par la disponibilité de plusieurs états excités. Par exemple, en littérature, le maximum de la bande de luminescence (λmax) d-d du complexe [PdBr4]2- est à 800 nm, alors que l’émission 3MLCT du complexe Pt(bpy)Cl2 est à 610 nm. L’attrait pour ces complexes dans une optique de matériaux luminescents à longueur d’onde variable amène l’importance de bien comprendre la relation entre la structure, incluant l’environnement intermoléculaire, et les spectres de luminescence. Dans le cadre de mon projet, nous sommes intéressés à caractériser et à quantifier l’impact de modifications structurales sur les spectres de luminescence d’une série de composés plan-carré d8. Nous étudions les transitions d-d en variant la température ou la pression, afin d’effectuer un changement de structure continu. Dans cette présentation, des composés ayant un motif de type M-S4 sont présentés, qui montrent des λmax entre 700 et 750 nm à basse température. En augmentant la température, le maximum de luminescence se déplace vers les basses énergies pour beaucoup de composés de palladium(II), alors que le maximum de luminescence se déplace vers les hautes énergies pour des composés isostructuraux de platine(II). L’utilisation d’un modèle théorique simple pour calculer des spectres de luminescence montre une différence au niveau de l’état excité pour les deux métaux. À pression variable, un déplacement du maxima de +10 cm-1/kbar a été observé pour quatre composés de type M-S4. Des composés diméthyldithiocarbamate de platine(II) et de palladium(II) seront présentés, où le déplacement des maxima atteint jusqu’à +47 cm-1/kbar. La deutération de ces ligands peut aussi amener des variations des déplacements des maxima. Cette étude constitue une première comparaison détaillée des spectres de luminescence de complexes de nickel(II), palladium(II) et platine(II)..

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Séminaire de l'étudiante Stéphanie Poirier (Groupe Reber)
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