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Prix: Entrée libre
Salle S1-111
2940, chemin de la Polytechnique
Montréal (QC) Canada  H3T 1J7

Connférence de prestige présentée par le Groupe de recherche universitaire sur le médicament (GRUM).

Conférencier invité :
Pr Luc Rochette, PhD
Professeur émerite à l’Université de Bourgogne au sein des Facultés
de Médecine et Pharmacie de Dijon

Luc Rochette est scientifique et pharmacien de formation. Il est actuellement Professeur (Emérite) à l’Université de Bourgogne au sein des Facultés de Médecine et Pharmacie de Dijon. Son Laboratoire qu’il a créé en 1991 et intégré à l’INSERM U866 développe la thématique : Stress nitro-oxydant et risque cardiométabolique : interactions cliniques et fondamentales. Un de ses domaines d’études porte sur l’identification et la quantification des espèces radicalaires.

Plus de cinquante PhD sont issus de son Laboratoire et nombre de ses « élèves » occupent des postes de Professeurs au sein des universités françaises et hors de France. Son expertise est souvent sollicitée par les organismes de recherche et les journaux spécialisés dans le domaine cardiovasculaire. Il a été durant de nombreuses années au Comité National des Universités en section Pharmacie. Son activité de recherche est matérialisée par plus de 300 articles référencés. Ses attaches amicales et scientifiques (relation avec les centres de recherche et membre du GRUM) avec le Québec sont bien connues et ont donné lieu à des échanges nombreux et des publications régulières.

Résumé de la conférence :
Quelles définitions peut-on donner des radicaux libres en biologie ? Pourquoi la notion de stress oxydatif est devenue si présente dans la littérature scientifique biomédicale? L’initiation, le développement et l’évolution de certaines pathologies cardiométaboliques ou des traitements anticancéreux apparaissent liés à une déstabilisation de balances métaboliques où sont impliquées des espèces radicalaires dérivées de l’oxygène et/ou l’azote.

Une nouvelle pharmacologie existe dans ce domaine avec ses échecs (antioxydants) mais aussi ses espoirs (chélateurs de métaux) . Mais compte-tenu des demi-vies très brèves de certains radicaux, leurs identifications et fonctions doivent être abordées avec précaution et « esprit critique ». Peut-on être confronté alors à des signaux « mirages » même si on est assuré que ces réalités cellulaires sont associées aux métabolismes de l’oxygène mais aussi à d’autres composés comme le monoxyde d’azote.

Les radicaux libres : mirages ou réalités en physiopathologie cardiovasculaire ?
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