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Montréal (QC) Canada  H3T 1X8

Cette école est offerte en collaboration avec le Centre interuniversitaire québécois de statistiques sociales (CIQSS).

La crise du recensement, provoquée par la décision du gouvernement canadien de supprimer le questionnaire «long» et de remplacer celui-ci par une enquête volontaire, a mis en relief toute une série de problèmes ayant trait à la cueillette des données statistiques, à leur qualité, à leurs usages ainsi qu’à l’accès des chercheurs à celles-ci. De sérieuses interrogations se posent quant à l’avenir du recensement traditionnel, à la capacité de mener des enquêtes longitudinales, ainsi qu’à l’exploitation accrue des bases de données administratives à des fins de recherche. Par ailleurs, on assiste en même temps à une série de phénomènes connexes : critique des indicateurs économiques traditionnels; prolifération de mesures et d’indicateurs souvent discutables; croissance exponentielle de données personnelles recueillies et utilisées – pour le moment? – principalement à des fins commerciales; difficultés accrue de réalisation des sondages probabilistes et possibilité d’exploiter à des fins de connaissance statistique des sources non traditionnelles.

  • Titulaires : - Jean-Pierre Beaud (UQAM)

                             - Jean-Guy Prévost (UQAM)

  • Intervenant(e)s :

Yves-Alexandre de Montjoye (Massachusets Institute of Technology); Jean Poirier (Centre interuniversitaire québécois de statistiques sociales); Benoit Dostie (HEC Montréal); Richard Marcoux (Université Laval); Camille Courchesne (consultant);Yves Gingras (Université du Québec à Montréal); Réjean Lachapelle (Institut national de la recherche scientifique); Chad Gaffield (Université d’Ottawa); Roxane Silberman (Conseil national de la recherche scientifique-France) et Céline Le Bourdais (Université McGill). 

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La statistique publique à l'ère du Big Data
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