Deuxième Conférence de la Revue (RJTUM).
Conférencier
Professeur Geoffrey SAMUEL, Université de Kent
Description
Si l’on pose cette question directement, une défense se révèle peut-être assez difficile, puisque la fiction est normalement considérée comme une contradiction d’une vérité de fait. Aussi la « fiction » se distingue-t-elle d’autres expressions, telles que le « concept » et la « présomption », avec la conséquence qu’il devient difficile de construire une grande théorie sur ce fondement. L’idée que le droit comme un tout soit une fiction semble un peu simpliste, voire idéologique. Les fictions, ou du moins des notions et les images fictionnelles, se manifestent fréquemment pour soutenir un argument ou une thèse.
Selon Vaihinger, recourir à la fiction c’est faire « comme si » un modèle ou une théorie est vraie, sans qu’on n’ait à s’inquiéter de la réalité ou de la vérité elle-même. Comme l’a noté Christophe Bouriau, dans un livre récent consacré à Vaihinger, il s’agit d’« une certaine attitude épistémique », dans laquelle on se concentre sur la question de la fécondité du modèle ou de la théorie, et non sur la réalité en tant que vérité.
Affiche (à venir)
Entrée libre, inscription obligatoire par courriel, au plus tard le 20 septembre 2015 .
Une attestation de participation valant pour 2 heures de formation juridique sera transmise aux notaires. Formation d’un dispensateur reconnu aux fins de la formation continue obligatoire du Barreau du Québec pour une durée de 2 heures.
