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En prévision de la présentation de la Troisième symphonie de Mahler à l’OSM en mai 2015, le musicologue Guy Marchand vous propose d’explorer comment cette magistrale symphonie est, dans son ensemble, traversée par la pensée incandescente du philosophe Friedrich Nietzsche. Paraphrasant le titre d’un célèbre essai de Nietzsche, Mahler avait intitulé les premières esquisses de sa Troisième symphonie « Mon Gai Savoir », titre qu’il devait cependant abandonner en cours de composition. Mais, au cœur de ce qui demeure l’une des plus amples et des plus envoûtantes symphonies du répertoire, Mahler a mis en musique, en un sombre et somptueux lied pour contralto, le célèbre Chant de Minuit, dont Nietzsche avait fait une sorte de refrain méditatif dans Ainsi parlait Zarathoustra.

Guy Marchand, Ph. D. (musicologie) (Université de Montréal), musicologue; auteur de Bach ou la Passion selon Jean-Sébastien. De Luther au nombre d’or, Paris, L’Harmattan, 2003.

Mahler, Nietzsche et la Troisième symphonie
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