L’expression « art gothique » renvoie immanquablement dans l’imaginaire collectif aux œuvres phares de la période : les grandes cathédrales européennes et leurs trésors, ainsi que les puissants châteaux forts. Pourtant, la notion d’art gothique est loin d’être homogène dans l’espace et dans le temps; au contraire, elle recouvre nombre de réalités souvent méconnues.
Cette série abordera certains phénomènes et leurs implications pour la production artistique contemporaine : les conséquences en architecture de l’affirmation des villes et du rôle de la bourgeoisie, le développement d’un art profane en marge de l’art religieux dominant, l’apparition d’une religiosité plus inquiète à la fin du Moyen Âge, le développement du mécénat princier et l’affirmation de l’artiste.
Bloc 1 : L’architecture gothique, un art essentiellement urbain
Les jeudis 12, 19 et 26 mars
Bloc 2 : Le décor gothique – Diversité des expériences dans l’art religieux et l’art profane
Les jeudis 2, 9 et 16 avril
Armelle Wolff, diplômée de l’Université de Tours et de l’École du Louvre à Paris, conférencière indépendante en histoire de l’art et en patrimoine architectural, accompagnatrice de voyages culturels.