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(QC) Canada

Prenant pour prétexte la tempête qu’a soulevé, en 1989, l’achat par le Musée des beaux-arts du Canada de Voice of Fire (1969), un tableau de l’artiste américain Barnett Newman composé uniquement de trois grandes bandes verticales, la présente série veut revenir sur les défis que continue de poser l’affirmation de la peinture abstraite comme point culminant de l’art moderne. En choisissant les propositions particulièrement radicales offertes, dans le cours du XXe siècle, par les tableaux composés uniquement de bandes, cette série veut affronter sans compromis les soupçons de supercherie et les accusations d’hermétisme qui s’attachent encore à l’abstraction. Comment la peinture en est-elle arrivée à de telles solutions minimales? Comment peut-on retrouver l’intention derrière les tableaux? Ces derniers sont-ils autre chose que de coûteux objets décoratifs?

Mondrian et Malévitch : les bandes échafaudent des utopies 

Le jeudi 5 mars

Barnett Newman : les bandes scandent le vide existentiel

Le jeudi 12 mars

Guido Molinari, Frank Stella, Daniel Buren : les bandes dialoguent avec la forme des cadres avant d’aller prendre l’air dans l’espace social

Le jeudi 19 mars

Nicole Dubreuil est professeure honoraire du Département d’histoire de l’art et d’études cinématographiques de l’Université de Montréal. Elle détient un doctorat de l’Université de Paris X et a poursuivi, pendant plus de 40 ans, une carrière de professeure et de chercheuse; elle s’est spécialisée en art moderne envisagé selon plusieurs points de vue : historiographique, esthétique et idéologique.

Cet art abstrait qui ne fait pas de cadeaux… Barnett Newman: les bandes scandent le vide existentiel
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