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Le procès qui fut intenté à Socrate, en 399 avant J.-C., n’était pas ouvertement un procès politique, puisqu’il fut accusé d’impiété et de corruption de la jeunesse. Il est cependant possible de mettre en lumière les motifs politiques qui sous-tendent ce procès lorsqu’on examine, d’une part, les critiques que Socrate a formulées à l’endroit de la démocratie athénienne et de ses principaux dirigeants, et, d’autre part, le rôle trouble que plusieurs disciples de Socrate ont joué pendant la guerre du Péloponnèse (431-404 av. J.-C.), qui a opposé Athènes et Sparte.

Louis-André Dorion est professeur titulaire au Département de philosophie de l’Université de Montréal. Il a publié de nombreuses études sur Socrate, dont un Socrate dans la collection « Que sais-je? » (Paris, 2004) et, plus récemment, L’Autre Socrate. Études sur les écrits socratiques de Xénophon (Paris, 2013) qui a obtenu le prix François Millepierres décerné par l’Académie française.

Socrate, Athènes et la politique
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