à 
C2081/C2083 et C2059
3150, rue Jean-Brillant
Montréal (QC) Canada  H3T 1N8

Journée d'étude

L’innovation, la recherche et l’invention qui caractérisent les pratiques numériques actuelles sont-elles des indicateurs de la réactivation du projet moderne des avant-gardes et de la devise du Bauhaus « l'art et la technique, une nouvelle unité », projet qui désirait révolutionner et transformer tous les éléments de notre environnement physique (architecture, vêtements, meubles, espaces urbains, etc.) et qui avait été partiellement abandonné avec le postmodernisme? Le souci de réinscrire l’art dans la vie du Bauhaus qui s’est poursuivi dans certaines préoccupations propres à l’art contextuel et participatif des années ‘60, se retrouve aujourd’hui dans de nombreuses interventions numériques dans l’espace public.

 En d’autres mots, le champ des possibles ouvert par les technologies numériques et investi par les artistes réactive-t-il les utopies modernes et celles des avant-gardes? Permet-il de retrouver l’espoir de l’innovation qui caractérise ces utopies, et ses corolaires, soit le changement, la transformation, le renouvèlement par le bris des frontières des disciplines et des limites existantes? Ainsi plutôt qu’un classement fondé sur la nature des objets d’art créés, ne faudrait-il pas plutôt envisager les arts numériques selon les axes de relations qu’ils investissent, renouvèlent et proposent aux spectateurs, soit : la relation aux objets, aux images et aux sons, à l’espace, au récit, à autrui et à son corps, aux médias et aux données etc. La recherche en arts numériques a innové en se préoccupant de ces relations. Elle s’est traduite par la création d’architectures intelligentes, d’objets interactifs et robotiques, d’environnements immersifs, de réalité augmentée, de spectacles multidisciplinaires, de parcours géolocalisés, de collecte et traitement de données à des fins non-utilitaires, etc. Le spectateur a été invité à se déplacer et à devenir aussi utilisateur, usager, partie prenante et co-créateur dans des environnements élargis et connectés par le numérique. Avec nos invités, nous nous demanderons si cette mouvance en arts numériques poursuit le projet moderne et tenterons de définir ce qu’est l’innovation en arts numériques

8 h 30   Accueil (C2081/C2083)

9 h  Allocution d’ouverture, Élène Tremblay, professeure, histoire de l’art et en  études cinématographiques (C2059)  

9 h 20 - 10 h 40  Recyclage, technologies obsolètes, vêtements, objets usuels, ville, présidente de séance : Élène Tremblay

Gisèle Trudel, professeure, École des arts visuels et médiatiques, Université du Québec à Montréal, Milieux et matières résiduelles

Alexandre Castonguay, professeur, École des arts visuels et médiatiques, Université du Québec à Montréal, Préoccupations récentes

Valérie Lamontagne, doctorante, Design and Computer Arts, Université Concordia, Do It Yourself — electronic wearables

Irena Latek, professeure, École d ‘architecture, Université de Montréal, Espacements

10 h 40 - 11 h  Pause-café

11 h - 12 h       Plénière 

12 h - 13 h 30  Lunch (C2081/C2083)

13 h 30 - 15 h 15 Fantasmes technologiques, matérialisation et dématérialisation, président de séance : Daniel Fiset 

Olivier Asselin, professeur, histoire de l’art et études cinématographiques, Université de Montréal, Le fantôme et l’automate. Une petite archéologie de l’histoire des technologies 

Jocelyn Robert, professeur et directeur, École des arts visuels, Université Laval, Autour de Blue Empire...

Nicolas Bernier, professeur, Faculté de musique, Université de Montréal, Audio-matérialisation

Jean Piché, professeur, Faculté de musique, Université de Montréal, Musique visuelle: pour une linguistique de l’abstraction 

15 h - 15 h 15 Pause-café

15 h 15 à 16 h 15 Plénière

17 h Vernissage de l’exposition ArtnUM

18 h Performance audio-visuelle Beta Feed

Programme complet

Arts numériques : réactivation du projet moderne ?
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