à 
C3061
3150, rue Jean-Brillant
Montréal (QC) Canada  H3T 1N8

Peu d’évènements ont eu des répercussions aussi significatives sur la musique que le conflit armé qui a eu lieu au Pérou dans les années 1980. La jeunesse, loin d’être indifférente au contexte de violence politique, a trouvé à travers la musique et plus particulièrement le rock un moyen d’exprimer ses angoisses et son anticonformisme. Parmi eux le groupe Uchpa qui crée des chansons en langue quechua à partir de mélodies traditionnelles d’Ayacucho et d’Apurimac. La musique en provenance de ces zones de conflit montre la façon dont les populations concernées par la violence et les migrations ont su résoudre la question de leur identité indigène d’une façon originale, laquelle m’apparaît intéressante à prendre en compte à l’heure où l’identité indigène devient un symbole national.


Enrique Pilco Paz, chercheur invité au département d’anthropologie de l’Université de Montréal est docteur en anthropologie sociale et ethnologie de l’École des hautes études en sciences sociales (EHESS) de Paris. Il a réalisé un post-doctorat au musée du quai Branly à Paris et participe à l’axe de recherche « La production artistique des imaginaires américains » du Centre de recherches sur le monde américain (EHESS). Il vient de publier Musiciens, religion et société dans les Andes au XXe siècle (Pérou) : des voix dans la pénombre(L’Harmattan, 2012).


Quand ?
le 16 janvier 2014
de 12h à 13h30

Où ?
au Carrefour des arts et des sciences,
Salle C3061
Pavillon Lionel-Groulx,
3150, rue Jean-Brillant, Montréal.

La création musicale dans un contexte de violence armée. Bouleversement politique et identité indigène dans la musique péruvienne contemporaine
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