Kim Thibault, département de physique, Université de Montréal
Résumé/abstract:
La simulation du magnétisme solaire présente plusieurs défis, l’un d’eux étant la vaste gamme d’échelles de flux, de temps et d’espace impliquées, qui couvre de cinq à six ordres de grandeur. Les interactions entre les concentrations magnétiques ne sont pas linéaires, ce qui complique le problème. Par nécessité, on modélise le magnétisme photosphérique solaire en deux dimensions de façon à couvrir toutes les échelles observables, par la méthode Monte Carlo. Deux échelles en particulier attirent notre attention : la plus petite observable, celle des tubes de flux, et la plus grande, celle des taches solaires. Trois régimes de simulation sont analysés : l’injection de flux magnétique aux petites échelles seulement; l’injection aux grandes échelles seulement; et l’injection aux deux échelles. On constate dans nos simulations que la croissance des échelles intermédiaires de flux photosphérique du Soleil réussit à se produire avec l’injection aux extrêmes de flux. Ce résultat inattendu a des conséquences sur l’explication de l’origine de la dynamo solaire qui seront abordés lors de ma conférence.
Cette conférence est présentée par le groupe astronomie et astrophysique du Département de physique de l'Université de Montréal.