Ce séminaire scientifique est organisé par l'Institut de recherche en santé publique de l'Université de Montréal. Il sera présenté par Damien Contandriopoulos.
Conférencier:
Damien Contandriopoulos est professeur agrégé à la Faculté des sciences infirmières de l'Université de Montréal et coresponsable de l'axe politique et éthique de l'IRSPUM. Son domaine d'expertise est l'interface entre les politiques publiques et les pratiques organisationnelles. Il a récemment complété, à titre de chercheur principal, une importante revue systématique financée par les IRSC sur les processus d'échange de connaissances dans les organisations et l'élaboration des politiques. Il enseigne les pratiques de transfert de connaissances au niveau de la maîtrise et du doctorat à l'Université de Montréal et il est régulièrement appelé à agir comme consultant dans ce domaine.
Résumé:
Tous les chercheurs en santé publique connaissent le credo sur lequel repose le principe du transfert de connaissances : pour améliorer les pratiques et les politiques, il est impératif de transférer les résultats de la recherche vers la pratique. Il est en effet aujourd'hui devenu impossible de faire de la recherche dans le domaine de la santé au Canada sans devoir afficher au moins un attachement de façade à l'idée que le transfert de connaissances est une activité noble, désirable et utile. Et il existe beaucoup d'arguments convaincants pour défendre cette vision. Mais il existe aussi plusieurs lignes d'argumentation conceptuellement robustes pour défendre une vision beaucoup plus critique de la désirabilité du transfert. Fatigués de la vulgate pro-transfert ? Venez-vous rafraichir les neurones!