Robert David, professeur titulaire, faculté de théologie et de sciences des religions
On le sait, on le dit, la Bible est sans doute le livre qui a été le plus traduit au cours de l’histoire, dans un nombre toujours grandissant de langues. Cette tradition s’est amorcée au 2e siècle avant J.C., avec la production de la Septante, et elle se poursuit de plus belle 2000 ans plus tard. Entre les premières traductions, et celles d’aujourd’hui, le paysage s’est complexifié, les défis pour les personnes qui se lancent dans des projets de traduction de la Bible se sont multipliés. La conférence veut, à partir d’exemples concrets, exposer quelques-uns des défis que pose aujourd’hui la traduction de la Bible à ceux et celles qui veulent tenter l’aventure. On y abordera les questions suivantes : Quelles sont les sources disponibles ? Traduire la Bible, mais laquelle? Comment de nouvelles approches en morphologie et en syntaxe hébraïque viennent-elles éclairer différemment les textes? À qui s’adresse la traduction projetée, et quelles sont les limites que le public visé impose?