à 

Information et billets

(QC) Canada

La vigueur de la peinture, dès le début du XIXe siècle, contraste avec l’impuissance créatrice de l’architecture qui va d’un pastiche à l’autre. Ainsi, la peinture se met au diapason d’une bourgeoisie nouvellement née, et elle reflète ses goûts et son mode de vie. C’est dans un tel contexte qu’il faut considérer le paysage, principale création artistique du XIXe siècle, selon le critique d’art Kenneth Clark. Le paysage acquiert son autonomie, libéré de son rôle d’accompagnement du thème principal. Il s’impose comme sujet révélateur d’états d’âme, de poésie et d’expérimentations sensorielles (Turner, Constable et Bonnington).

En France, vers 1830, deux courants apparaissent : celui de l’art officiel (David, Ingres) et celui de l’art populaire. L’art officiel imposera le néoclassicisme, ou le retour à l’antique et la nostalgie d’une époque idéalisée

Suzel Perrotte, M.A. (pédagogie des arts) (Montréal) ; historienne de l’art ; conférencière et accompagnatrice de voyages culturels à l’étranger.

La peinture au début du XIXe siècle : des paysagistes anglais au néoclassicisme
Consulté 2720 fois