En 2012, de nombreux pays de la région du Sahel sont confrontés, une fois de plus, à une grave crise alimentaire qui menace la vie et les moyens d’existence de plus de 12 millions de personnes. Sans une action rapide et efficace, elle pourrait s’avérer aussi coûteuse que les précédentes crises alimentaires de 2005, 2008 et 2010. Provoquée par la combinaison de multiples facteurs, dont la sécheresse, les prix alimentaires très élevés, la pauvreté endémique et les conflits régionaux. Au Tchad, au Burkina Faso, au Mali, en Mauritanie, au Niger et dans le nord du Sénégal les taux de malnutrition oscillent entre 10 et 15 %, et dépassent même le seuil d’urgence de 15 % dans certaines régions. Plus d’un million d’enfants font face à un risque de malnutrition sévère.
Comment les gouvernements nationaux et la communauté internationale peuvent-ils s’attaquer aux causes profondes des crises alimentaires afin d’éviter qu’elles ne se reproduisent? Quelles stratégies et actions peuvent-ils entreprendre à court, moyen et long termes pour contribuer à réduire la vulnérabilité des populations dans un contexte de raréfaction des ressources? Bref, comment briser le cycle de la faim au Sahel?
Voilà quelques unes des questions qui seront abordées lors de la conférence organisée conjointement par Oxfam Québec et l’Observatoire canadien sur les crises et l’action humanitaire (OCCAH).
Invités spéciaux :
- Mahamadou Issoufou, secrétaire exécutif de la Fédération des unions des groupements paysans du Niger (FUGPN/Mooriben)
- Lina Holguin, directrice des politiques, Oxfam-Québec
- Stéphane Bernard, professeur au département de Géographie, Université du Québec à Montréal
La discussion sera animée par François Audet, directeur exécutif de l’Observatoire Canadien sur les Crises et l’Action Humanitaire (OCCAH)
Quand?
le Lundi le 16 avril 2012
de 11h30 à 13h00
Où?
Université de Montréal
3200 Jean Brillant
Salle B-3315