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Attention! Salle C-1017-02

Certains grands écrivains ont choisi de traduire. Quelle que soit leur motivation, ou leur pulsion de traduire, la traduction occupe une place unique et intéressante dans l’ensemble de leur œuvre. Quand ils réfléchissent à l’art de traduire, par ailleurs, ils peuvent souligner l’apport de la traduction, à la fois personnel et culturel, tout en concevant la traduction comme perte, comme trahison, comme travail forcé. Dans l’œuvre des écrivains-traducteurs, on retrouve certaines formes de mystification ou de tromperie littéraire qui méritent notre attention en tant que traductologues dans la mesure où celles-ci reflètent les enjeux et le statut de la traduction. Cette conférence abordera les écrivains-traducteurs ayant fait l’objet de nos travaux récents, ainsi que d’autres sur lesquels portent nos recherches actuelles.

 Judith Woodsworth est professeure de traduction et de traductologie au Département d’études françaises de l’Université Concordia. Elle a traduit deux romans du français vers l’anglais, Still Lives de Pierre Nepveu et Hutchison Street d’Abla Farhoud. En codirection avec Jean Delisle, elle a fait paraître Les traducteurs dans l’histoire / Translators through History, ouvrage qui a été traduit dans plusieurs langues, y compris le mandarin. Dernièrement, elle a publié Telling the Story of Translation: Writers Who Translate (Bloomsbury, 2017), ainsi que l’ouvrage collectif The Fictions of Translation (John Benjamins, 2018). Elle était présidente fondatrice de l’Association canadienne de traductologie, dont elle est membre honoraire.

Judith Woodsworth, U. Concordia : Traduction et tromperie : les écrivains qui traduisent
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