Débute à 

Information et billets

Prix: Étudiant (7 $ à 10 $) + Grand public (10 $ à 15 $)
2332, boul. Édouard-Montpetit,
Montréal (Québec) Canada

Spectacle de danse contemporaine présenté par Danse Université de Montréal (DUM).

Promis, demain je démissionne
Une chorégraphie de Philippe Dandonneau avec la collaboration des interprètes.

Résumé :
Promis, demain je démissionne est une pièce qui s'inspire de l'aspect machinal, robotique et routinier du travail. Cette aliénation de la répétition, qui nous fait obéir contre notre gré pour répondre uniquement à une obligation financière, tue notre véritable plaisir et notre âme.

Entre l'envie de liberté et la contrainte, le plaisir versus la responsabilité, le désir qui se fracasse à la réalité de la société... L'humain se fond à son métier, quitte à y perdre sa santé mentale et physique.

Promis, demain je démissionne est une oeuvre sur la mort des idéaux, la défaite de l'ambition et la perte de confiance en sa propre valeur. Confiné dans son rôle mécanique, telle une coquille vide, l'humain peut-il se rebeller pour s'affranchir de sa piètre existence ?

Création
Diplômé du département de danse de l'UQÀM, Philippe Dandonneau trace sa voie en tant qu'interprète et chorégraphe depuis quelques années. Il a créé plusieurs oeuvres, dont les pièces Son of a gun, Happy Birthday Mr. Prozac, BLEACH, Défonce la porte; elle reviendra dans ta face, récipiendaire du prix Coup de coeur du public au Festival Quartiers Danses, ainsi que Crématorium qui ont été présentées dans différentes salles et évènements à Montréal et Toronto. Il présentait dernièrement au théâtre La Chapelle sa dernière pièce J'ai rasé mes jambes six fois and no sex happened. En tant qu'interprète, Philippe collabore également aux projets d'artistes émergents tels que Geneviève Lauzon, Philippe Dumaine et Geneviève Jean Bindley. Sa gestuelle brute, physique, dynamique, sensuelle et explosive s'inspire de la culture populaire pour exposer les travers de la société.

Philippe signe sa première chorégraphie avec la troupe Danse Université de Montréal.

Costumes : Les interprètes
Montage musical : Antoine Pelletier
Répétitrice : Marijoe Foucher

Distribution
Marion Boulanger, Sophie Daigle, Sofia El Iraki, Ophélie Houdusse, Sandra Lafortune, Sophie Lallier, Elise Landry, Camélia Letendre, Julien Oberson, Féroë Pontay, Sarah-Jeanne Rajotte-Julien, Thaina Rosinville et Andréanne Savard


En première partie du spectacle :
Synapse, l'atelier de création en danse contemporaine présente
Ça peut être tout, ça peut être rien
une chorégraphie de Sarah Dell'Ava avec la collaboration des interprètes


Je ne sais pas, ça peut être tout, ça peut être rien. Il peut y avoir une personne. Il peut y avoir 2575 personnes. On s'en fout. La liberté commence avec une personne et puis on a beau ajouter du fla-fla, des gens, des couleurs et des djembés représentant la « liberté », elle n'est pas d'une liberté plus prononcée et fracassante que cette personne seule qui pour un geste, le plus simple - peut être un mouvement de son doigt - exprime cette liberté. CLAC. Voilà. Liberté. Quand elle est, elle est tout simplement. Un mouvement du fond du ventre, un relâchement quelque part, un circuit se tend jusqu'au doigt - et le doigt remue. CLAC. Voilà. Ensuite on célèbre, on sort la couleur et les djembés. « Liberté ». Pourquoi pas. Pourquoi ne pas se baigner dans ce qui est bon. Le moment crucial est le CLAC qui rend libre.

- Emilie Dubé-Royer, pour Synapse

Création
Sarah Dell'Ava développe une approche multidisciplinaire à travers la danse, les arts plastiques et le chant. Diplômée depuis 2012 d'une maîtrise en danse (UQAM), elle explore la mémoire du corps, l'émergence du mouvement et la présence. De 2013 à 2017, elle travaille sur le polyptyque Oriri-Orir-Ori-Or-O qui sonde l'origine du geste (Tangente, Accès Asie). En 2015, elle fonde le collectif « Berceurs du Temps » avec Ilya Krouglikov. Ils créent Bercer le temps, une installation sonore participative autour des berceuses, et préparent KARDIA pour 2018. Toujours intéressée par la création d'espaces sensibles qui ravivent les liens humains, Sarah participe depuis sept ans aux initiatives de la compagnie Danse Carpe Diem/Emmanuel Jouthe où spectateurs et danseurs partagent une grande proximité (Écoute pour voir, Suites perméables). Elle conduit des processus de création auprès de différentes communautés : Carnets de corps en 2015 avec des adolescents, Et si on dansait en 2016 avec un groupe âgé de + 60 ans et Éclats avec les étudiants de l'École de danse contemporaine de Montréal. En 2017, elle guide La trace de ceux qui ont marché avec des immigrants, Ensemble on danse avec des participants du CAP, et Ça peut être tout, ça peut être rien avec l'atelier de création Synapse de l'UdeM. En 2016, elle cofonde l'Espace Oriri, un lieu dédié à l'expression spontanée pour petits et grands.

Création des costumes : Création collective
Chants inspirés de : Chant de Guérison, 'n'om tzisi' (Namibie), Chant de mariage, Makruli (Géorgie), Lamentation Funèbre - Aamamata (Ile Salomon), Danse En Rond, Dans Tro (France) - tirés de l'Anthologie de l'expression vocale.
Musique : Mélodie D'Harmoniques, Insecte (Papouasie Nouvelle-Guinée)
Répétitrice : Marilyn St-Sauveur

Distribution
Sarah-Claude Bourdeau-Goulet, Estelle Bourbon, Ornella Calisti, Beckie Cormier, Émilie Dubé-Royer, Matteo Esteves, Sarah Keil, Solène Kojtych, Clémence Modoux, Catherine Rousselle, Héloise Sens et Samantha Vergara

Vendredi 31 mars à 20h
Samedi 1er avril à 14h et 20h

(Crédit photos : Cyrille Chidiac)

«Promis, demain je démissionne»
Consulté 21 fois