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Prix: Entrée libre et webdiffusion simultanée via la page d'accueil du site Web de l'IRSPUM
Salle 3165-2
7101, avenue du Parc
Montréal (QC) Canada  H3N 1X9

Séminaire de l'Institut de recherche en santé publique de l'Université de Montréal (IRSPUM)

Résumé :
Dans les pays du Sud où chaque année de nombreuses femmes décèdent des suites d’avortements illégaux, l’accès à la pilule abortive représente une avancée majeure pour la santé et le droit des femmes. Au Cambodge, l’une de ces méthodes est nommée par les populations la pilule chinoise, combinaison de mifépristone et de misoprosol utilisée pour ses effets contraceptif et abortif, elle fait partie des médicaments dits «non enregistrés» par le ministère de la Santé cambodgien.

En 2010, après son approbation par le ministère de la Santé, le produit Medabon® a été commercialisé dans les pharmacies et dans un nombre restreint d’institutions de santé. Au Laos, la pilule chinoise est également disponible dans des circuits informels. Cette communication propose de revenir sur la généalogie de la pilule abortive et d’en analyser certains usages et processus de diffusion et de régulation en Asie du Sud-Est.

Conférencière :
Pascale Hancart-Petitet
Anthropologue, chargée de recherche à l’Institut de Recherche pour le développement, UMI 233 trans VIH MI INSERM U 1175. Sa recherche questionne les enjeux de la production, de la circulation, de l’appropriation et du détournement des savoirs et des pratiques dans le champ de reproduction humaine en particulier en contexte de vulnérabilités sociale et infectieuse (Inde, Cambodge, Laos).

Animation :
Laurence Monnais
Chercheuse, IRSPUM, professeure titulaire au Département d'histoire de la Faculté des arts et des sciences, Université de Montréal

Des pilules abortives en Asie du Sud-Est : usages, régulations et circulations
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