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Prix: entrée libre
B-187
200, avenue Vincent-d'Indy
Montréal (QC) Canada  H2V 2S9

L'utilisation de l'espace comme paramètre de la composition en musique acousmatique devient de plus en plus prépondérant. À tel point qu'on peut affirmer que le médium, c'EST l'espace.
En ce sens que l'espace composé devient un élément d'écriture fondamental et exclusif à cette pratique artistique. Nous aborderons cette question avec ses fondamentaux théoriques d'une part.
Mais surtout avec des exemples tirés de mon répertoire des vingt dernières années. Nous aborderons également la question des outils.
À la tête du Groupe de recherche en immersion spatiale (GRIS) fondé en 2009, j'ai conçu et produit plusieurs logiciels destinés à la composition de l'espace. Le dernier en date, SpatGRIS, en est à 3e version et est utilisé un peu partout dans le monde surtout par des compositeurs, mais aussi par des artistes de différentes disciplines. Nous regarderons les concepts qui ont présidé à sa conception ainsi que l'état actuel des lieux et les perspectives d'avenir.


Robert Normandeau: son travail de compositeur est principalement consacré à la musique acousmatique. Plus spécifiquement, par les sonorités utilisées et les choix esthétiques qui la tendent, sa démarche s’inscrit dans un «cinéma pour l’oreille» où le ‘sens’ contribue à l’élaboration de ses œuvres tout autant que le ‘son’. Plus récemment il a composé un cycle d’œuvres de musique immersive multicanal pour dôme de haut-parleurs. L'espace est devenu une caractéristique majeure de son travail musical.
L'espace est devenu une caractéristique majeure de son travail musical. Il a aussi œuvré comme directeur artistique pendant plus de vingt ans, notamment pour les séries de concerts Clair de terre (Association pour la création et la recherche électroacoustiques du Québec (ACREQ)) de 1989 à 93 au Planétarium de Montréal, et Rien à voir et Akousma (Réseaux) de 1997 à 2006.
Il a été professeur de composition électroacoustique à l’Université de Montréal entre 1999 et 2024 après y avoir obtenu le premier doctorat (1992) en composition électroacoustique, sous la direction de Marcelle Deschênes et de Francis Dhomont. Il y dirige le Groupe de recherche en immersion spatiale (GRIS), qui produit des logiciels de spatialisation sonore.

Colloquium d'études supérieures en composition et création sonore avec Robert Normandeau