Au printemps 1915, la population arménienne de l'Empire ottoman est victime d'arrestations massives, de déportations et de massacres. Le bilan : près de 1,3 million de morts. Il est souvent considéré comme le premier génocide du XXe siècle, orchestré selon une logique implacable par les plus radicaux des Jeunes-Turcs au pouvoir. Tâchons d’éclairer ce processus complexe, dont l’historien Raymond Kévorkian estime qu’il a été indissociablement lié au processus de construction de l’État-nation turc.
CONFÉRENCIÈRE :
Amélie Nuq est maîtresse de conférences en histoire contemporaine à l’Université Grenoble Alpes (France) et membre du Laboratoire de recherche historique Rhône-Alpes (LARHRA). Elle travaille notamment sur la jeunesse des classes populaires en Espagne au XXe siècle.