Nommée en 2009 professeur d’alto au CNSMD de Lyon, Françoise Gnéri est une musicienne au parcours éclectique et original, qui se distingue par son engagement passionné dans les projets les plus variés.
Soliste à l’orchestre de l’opéra de Paris pendant quelques années, elle y rencontre les plus grands chefs (Seiji Osawa, Georges Prêtre, Myung-Whun Chung…) et y développe un sens du lyrisme et de la dramaturgie qui ne la quitteront plus.
Son activité intense de chambriste et sa profonde connaissance de la musique du XXème siècle lui valent d’être invitée sur les plus importantes scènes françaises (Châtelet, Radio-France, Théâtre des Champs Elysées, Beaubourg, etc…) et étrangères (Brême, Venise, Lisbonne, Tokyo, New-York…) où elle s’est produite avec des artistes tels que Philip Hirschorn, Christoph Henkel, Roland Pidoux, Jean-Pierre Wallez, Maxim Vengerov, Bruno Pasquier, François Salque, Claire Désert, Olivier Charlier, Marianne Piketty, Ophélie Gaillard.
Elle a enregistré les sonates de Brahms et la sonate pour violon et piano en la mineur de Schumann, transcrite à l’alto, disque pour lequel elle a récolté les meilleures critiques.
Elle a également gravé les 6 suites de Jean Sébastien Bach chez Polymnie.
Régulièrement sollicitée par Jean-François Zygel pour participer à ses leçons de musique et à son cabaret classique, elle partage avec lui ce goût de créer un rapport dynamique entre le public et les musiciens et met son talent au service de manifestations originales, mélangeant de nouveaux publics, dans des lieux insolites, dans un désir de partage et de communication.
Elle est depuis 2010, directrice artistique de l’académie internationale de musique de Hourtin-Médoc. Et suscite la création de plusieurs associations dont le but est de recréer du lien social par la musique, avec des artistes reconnus et de jeunes talents.
Renouer avec une éducation populaire par la musique classique, désacraliser le musicien classique, tel est le projet du collectif de musiciens « Fractal », dont elle est à l’origine.
Elle joue sur un alto de Raphael et Anton Gagliano de 1856 et sur un alto de Charotte de 1837.
La Faculté de musique remercie la Direction des affaires internationales de l’Université de Montréal, qui rend possible cette collaboration.