Des siècles d’anthropocentrisme en médecine ont limité l’émergence de perspectives nouvelles pour les santés animale et humaine. C’est le point de vue que défend la cardiologue Barbara N. Horowitz, professeure à l’Université de Californie à Los Angeles et à l’Université Harvard.
Dans une conférence virtuelle qu’elle prononcera à l’Université de Montréal le 3 février à midi, la spécialiste de l’approche Une seule santé (One Health) proposera une nouvelle vision de la maladie chez les êtres humains et les animaux qui s'étend à toutes les espèces et qui montre qu'une perspective plus largement comparative et fondée sur l'évolution peut transformer notre compréhension, mais aussi les diagnostics, les traitements et la prévention des principales affections dont on souffre. Elle tirera notamment des exemples de la médecine cardiovasculaire, de la psychiatrie, de l'oncologie et des maladies infectieuses.
La présentation sera suivie d’une discussion animée par la journaliste scientifique Marie-Pier Élie et deux experts de l’Université de Montréal, le philosophe des sciences et doyen de la Faculté des arts et des sciences, Frédéric Bouchard, et la professeure adjointe de la Faculté de médecine vétérinaire Marion Desmarchelier.
Cette conférence, ouverte à tous, vise à mieux faire connaître auprès du grand public Une seule santé, approche multisectorielle permettant d’évaluer l’influence des déterminants sociodémographiques, comportementaux, environnementaux, agricoles, économiques et politiques sur les santés humaine, animale et de l’environnement.
Conférence organisée par le groupe de travail Une seule santé du laboratoire d’innovation Construire l’avenir durablement de l’Université de Montréal.