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Dans le confort de votre foyer
Chez vous - par ZOOM

On affirme souvent qu’en Nouvelle-France les travaux à l’aiguille étaient enseignés à toutes les fillettes. Ce n’est pas faux. Cependant, savoir coudre ne signifie pas pouvoir confectionner tous les vêtements qui composaient la garde-robe des Anciens Canadiens. De plus, sauf sur le marché de l’usagé, les vêtements tout faits n’étaient pas disponibles dans la vallée du Saint-Laurent aux XVIIe et XVIIIe siècles. C’est pour fournir le marché de la traite des fourrures – dont la clientèle était essentiellement autochtone – que le prêt-à-porter est apparu à Montréal plus tôt que dans les colonies voisines; il y avait donc des couturières d’expertises variées. Nous aborderons le métier et la marge de manœuvre dont disposaient ces femmes, souvent mariées, soumises à la Coutume de Paris.

Suzanne Gousse, Ph. D. histoire (Université de Montréal), a été formée en dessin de mode et en haute couture avant de devenir costumière historique et conférencière. Son mémoire de maîtrise a été publié par Septentrion sous le titre Les couturières de Montréal au XVIIIe siècle (2013). Sa thèse de doctorat porte sur le monde d’un équipeur au XVIIIe siècle. 

Être couturière et tailleuse à Montréal au XVIII ème siècle : des métiers méconnus