Cette conférence est organisée par la Faculté de droit de l'Université de Montréal.
Conférencier
M. Aaron Mills, professeur, Chaire de recherche du Canada en constitutionnalisme et philosophie autochtones, Faculté de droit, Université McGill
RÉSUMÉ
On ne peut parler de revitalisation juridique sans invoquer, même si c’est seulement de manière implicite, une conception des traditions juridiques. Dans cette conférence, le professeur Mills tentera de défendre une vision des traditions juridiques dont la définition n’est pas passéiste. En prenant l’exemple du droit Anishinaabe, il suggérera que l’adoption d’une conception des traditions juridiques non-passéiste revêt une importance fondamentale pour que la revitalisation du droit autochtone aille au-delà de la translation de l’autorité du colonialisme. En deuxième lieu, il soutiendra qu’une telle conception des traditions juridiques influe de manière significative sur la possibilité d’une critique légitime entre traditions juridiques.
Cette conférence sera prononcée en anglais.
ABSTRACT
It isn't possible to speak about legal revitalization without invoking, even if only implicitly, a conception of legal tradition. In this talk, Professor Mills will endeavour to defend a view of legal tradition which isn't defined in respect of an appeal to pastness. Through the example of Anishinaabe law, he will suggest that adopting a conception of legal tradition which doesn't turn on pastness is of unique importance for revitalizing indigenous law beyond the translating authority of colonialism. Second, he will argue that legal tradition so understood bears significantly upon the possibility of legitimate critique across legal traditions.
Une attestation de participation représentant 1 h 30 de formation sera transmise aux avocats et aux notaires.
Une attestation sera livrée par courriel aux avocats et aux notaires présents et ayant signé les feuilles de présence. Un délai de 10 jours est requis pour la réception de l'attestation.