La première partie de cette conférence portera sur les raisons de l’émergence de l’industrie de la microfinance et de son développement, et sur les fondements théoriques et le mode de fonctionnement des institutions de microfinance. Suivra une étude de la qualité des remboursements en fonction des caractéristiques des succursales et des clients à l’aide de données empiriques.
Conférencier :
Fouzi Mourji, professeur d’économétrie appliquée à l’Université Hassan II Aïn Chock de Casablanca et professeur invité de diverses universités : il se rend chaque année au Centre d’Études et de Recherches sur le Développement International (CERDI) de l’Université Clermont Auvergne et, ponctuellement, aux universités de Rouen, de Paris 12, de Montréal et de Genève.
Les recherches du professeur Mourji portent sur les unités de production informelle, la microfinance, l’économie de l’éducation et du travail et, de manière générale, sur les questions de pauvreté (y compris par la fiscalité). Elles ont donné lieu à diverses publications. Fouzi Mourji a été membre du Comité de coopération pour la recherche universitaire et scientifique (CORUS), mis en place par le ministère français des Affaires étrangères entre 2004 et 2011, et a en outre été le coordonnateur du réseau Analyse économique et développement de l’Agence universitaire de la Francophonie (AUF) de janvier 2003 à décembre 2007.
Il a également acquis une expérience de huit ans au cabinet du ministre des Finances du Maroc (1986 à 1993). Il a par la suite effectué plusieurs études et travaux, notamment pour le compte du Programme des Nations Unies pour le développement (PNUD), de la Banque mondiale, de l’US-AID, de la Women’s World Banking, de l’Agence française de développement (AFD) et d’autres agences de développement international. Outre l’évaluation de l’Institut de microfinance (IMF) et le conseil à ces organismes, il a mené des études d’impact au Maroc, en Côte d’Ivoire, à Madagascar et au Sénégal.
Conférence co-organisée par l’Observatoire de la Francophonie économique de l’Université de Montréal et le CIRANO.