L’Iran a vu se succéder les empires, les invasions et les influences diverses depuis l’Antiquité. Macédoniens, Arabes ou Mongols ont tour à tour contribué à la culture iranienne.
La période contemporaine se démarque par l’influence de plus en plus oppressante des puissances occidentales, du Grand Jeu entre Britanniques et Russes au XIXe siècle au « nid d’espions » de l’ambassade américaine des années 1970. Alternant entre réformes et conservatisme, entre alliance et opposition aux grandes puissances, les gouvernements iraniens ont depuis deux siècles cherché à concilier la fascination pour un Occident moderne, mais spoliateur, et un sentiment d’honneur national blessé.
Ce mélange d’éléments explosifs a contribué à faire de l’Iran moderne une plaque tournante de l’histoire mondiale, lieu du premier conflit de la guerre froide, de la première nationalisation pétrolière et des premières manifestations de l’Islam politique.
Conférencier
Raphaël Weyland est doctorant en histoire ancienne à l’Université de Montréal et à la Christian-Albrecht-Universität-zu-Kiel (Allemagne). Spécialiste des rapports entre Occident et Orient durant l’Antiquité et le Moyen Âge, il est un conférencier fort apprécié aux Belles Soirées de l’Université de Montréal où il enseigne l’histoire du monde gréco-romain et byzantin; il y propose notamment avec succès des séries sur les croisades, l’Iran, Constantinople et Alexandre le Grand. Accompagnateur passionné, il est spécialisé dans les voyages vers la Turquie, la Grèce, l’Iran, la Bulgarie et la Roumanie.